martes, 12 de noviembre de 2013

Dans le camp d'Harmanli, les réfugiés syriens survivent dans une extrême précarité

LE MONDE |  • Mis à jour le  |Par Elise Vincent (Harmanli, Bulgarie, envoyée spéciale)

Le commandant Zhelyn Zhelev est un petit homme trapu au regard méfiant qui, à 48 ans, aurait rêvé mieux comme fin de carrière que le poste de chef du centre de rétention d'Harmanli, à 30 km de la frontière bulgaro-turque.
Il s'en cache à peine. Chaque jour depuis deux mois, c'est donc à coups de sifflet et d'insultes que ses hommes entassent sans ménagement des dizaines de demandeurs d'asile syriens dans des préfabriqués et des toiles de tente alignés sur le terrain vague d'une ancienne caserne.
Depuis quelques mois, la Bulgarie, Etat membre le plus pauvre de l'Union européenne, doit en effet gérer les conséquences d'un titre que les réseaux de passeurs lui ont décerné malgré elle : celui de « porte d'entrée la moins chère de l'Europe ».
Soit 500 euros, en moyenne, le passage depuis la Turquie, contre plusieurs milliers pour la Grèce voisine, plus difficile d'accès.
les mots que je ne connais pas
trapu          rechoncho
rêvé             soñado 
syriens          sirios
caserne.       cuartel
entassent      amontonan
sifflet             pito
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