martes, 12 de noviembre de 2013

En Seine-et-Marne, l'IVG n'est toujours pas complètement assumée

Au centre hospitalier de Meaux, la secrétaire du service de planification familiale multiplie les coups de fil en ce jeudi matin. Elle doit trouver en urgence un créneau au bloc opératoire, car le service vient de recevoir une femme souhaitant avorter. Enceinte de 12 semaines, elle atteint la limite légale pour une interruption volontaire de grossesse (IVG) en France.
Finalement, après quelques efforts de négociation, un créneau est trouvé pour le lundi suivant ; pour cette patiente, le délai de réflexion obligatoire avant une IVG, normalement d'une semaine, peut être ramené à deux jours, permettant une intervention dans les temps. Le Dr Francine Michel soupire : "Il faut parfois bataillerferme pour réserver un bloc opératoire en dehors des horaires qui nous sont alloués. C'est particulièrement mal pris quand il s'agit de faire une IVG, constate le médecin, qui a récemment pris sa retraite de chef de service, mais continue deconsulter comme gynécologue. A l'hôpital, l'activité d'IVG n'est toujours pas complètement assumée."

En Seine-et-Marne, le département le plus vaste d'Ile-de-France, l'hôpital de Meaux est l'une des huit seules structures réalisant des IVG. Et dans le secteur nord du département, il s'agit de l'unique centre pratiquant des interventions chirurgicales jusqu'à 12 semaines de grossesse, les hôpitaux voisins ne réalisant pas d'IVG aussi tardives. La Seine-et-Marne (77) concentre à elle seule les principales inégalités territoriales dans l'accès à l'IVG que dénonce un rapport du Haut conseil à l'égalité remis jeudi 7 novembre au gouvernement.
les mots que je ne connais pas
souhaitant              deseando
efforts                   esfuerzos
créneau                 almena
délai                      plazo
ramené                 devuelto
vaste                      vasto(a)
alloués                   concedidos
bloc opératoire      quirófano


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